Que nous apportent les neurosciences affectives ?
Catherine Gueguen est pédiatre à l’Institut hospitalier Franco–britannique (Levallois–Perret) . Spécialisée dans le soutien à la parentalité, formée en communication non violente, elle anime aussi des groupes de travail pour les médecins, psychologues, éducateurs, sur l’aide et le soutien à apporter aux parents. Elle explique dans la vidéo suivante ce que nous apprennent les dernières découvertes des neurosciences affectives et sociales sur le jeune enfant et le développement de son cerveau.
Elle aborde notamment l’importance des relations bienveillantes et chaleureuses dans la petite enfance pour un bon développement du cerveau. Des situations de stress ou traumatiques, peuvent entraîner la sécrétion de cortisol (hormone du stress) qui, à l’inverse, nuit au bon développement du cerveau. Mais elle précise que rien n’est figé car le cerveau de l’enfant est très malléable et qu’il peut évoluer jusqu’à l’âge de 25 ans. Il est donc très important pour les élèves fragilisés d’instaurer à l’école un climat bienveillant et empathique où l’enfant est valorisé au maximum pour l’aider à prendre confiance en lui petit à petit.
Vidéo à visionner ici 🙂 : https://www.youtube.com/watch?v=8ZehO4bjPo4